La fin de l’été s’annonce. La date butoir de divulgation du code source de Diaspora approche.

Ce sera le 15 septembre prochain, explique l’équipe à l’origine de ce réseau social de type Facebook, mais p2p et open source.

La soudaine popularité du réseau Diaspora, dont la mise en ligne est prévue pour le mois d’octobre, est survenue dans un contexte où Facebook était la cible de plusieurs critiques en regard de sa politique de respect de la vie privée et de la confidentialité des données de ses membres.

Selon les concepteurs du projet, Diaspora est un réseau autorisant le libre contrôle de sa vie privée et est respectueux des données.

Par la divulgation le 15 septembre prochain du code source, développeurs et intéressés pourront l’améliorer au besoin le modifier. Quant aux utilisateurs, ils auront accès à une version alpha du dispositif en octobre.

Sur leur blog, l’équipe, composé de 4 étudiants de l’université de New York, expliquent que le réseau social permet à ses usagers de «décider de façon très intuitive quels contenus pourront être consultés par leurs collègues de travail ou par leurs compagnons de beuverie». Ils veulent remettre le contrôle du partage de contenus et de la vie privée à ses membres, contrairement à ce que fait Facebook.

L’équipe a eu recours aux services de levée de fonds du site Kickstarter pour amasser les 10 000 $, initialement prévus pour concrétiser leur projet. Au final, les étudiants ont collecté plus de 200 000 $, grâce à 6 500 donateurs.

Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, figure sur la liste des donateurs. Facebook est le plus important réseau social au monde, il compte plus de 500 millions de membres et sa valeur est estimée à 33 milliards de dollars américains.

Diaspora est sous licence AGPLv3. C’est un choix délibéré que les étudiants ont bien fait de mettre dans la balance lors de l’adoption des ressources tech­niques pour Diaspora. Cette licence, contrairement à une GPL clas­sique, inter­dit de modi­fier le logi­ciel sans en rever­ser le code, même dans le cas d’un web­ser­vice (c’est là où la GPL est défaillante). Cette option offrirait un minimum de garantie au serveurs ce qui est un plus lorsque celui-ci n’appartiendrait pas à l’utilisateur. Le projet Diaspora soulève en effet un problème délicat : la question d’hébergement des données dans le hardware des serveurs. Á quand la SheevaPlug que préconisait Eben Moglen ?

Posted by larbitssisters Uncategorized Subscribe to the RSS Feed

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